Sablage et peintures extérieures


Le sablage a eu lieu le 2 mai. J'ai fait appel à la société Décap Service à St Jean d'Illac. Initialement prévu sur 2 jours, Quasar a finalement été sablé en une seule journée. La coque étant choupé, c'est à dire que du zinc à chaud a été appliqué sur le métal nu, et ce revêtement étant en bon état, le sablage a juste consisté à enlever la peinture et marquer le zinc pour favoriser l'accroche des primaires.

Malgré les prévisions météo peu engageante, nous avons commencé à 9 heures. L'opération s'effectue à l'aide d'un gros compresseur de chantier (90 cv), d'une sableuse dans laquelle on met 100 kilos d'abrasif à la fois, et d'un tuyau équipé d'une lance, et d'une dérivation pour alimenter le casque du sableur.

Si vous voulez vous entrainer à sabler, prenez la photo de mon bateau sous un logiciel de dessin style Paint Shop Pro, utilisez la bombe en 15 pixels de large et passez sur toute la coque. Après 600 Kilos de sable, on s'est retrouvé en rupture car le stock de sable était prévu pour une journée. Je suis donc allé chercher 10 sacs de sable supplémentaire au dépot de la société de sablage, soit 20 kilomètres environ. A 50Kg par sac, plus le bordel amassé dans la 4L, plus moi, j'étais bien au dela des limites de la voiture, qui bien que posée en butée d'amortisseur, a parfaitement assumé le suplice. La 4L fourgonette est vraiment l'outil indispensable...
Quelques gouttes en fin de journée nous ont obligé à couvrir Quasar pour la nuit, et c'est sur une belle journée ensoleillée que j'ai appliqué la première couche de primaire le lendemain. J'ai utilisé 15 kilos de primaire époxy HS, applicable en forte épaisseur, au rouleau. Pour cette première couche, je me suis fait aidé par un pote (Jocelyn). A deux, au rouleau, la coque était peinte en 2 heures. Le lendemain, deuxième couche d'époxy. Cette fois, je l'ai fait seul, j'ai donc mis 4 heures. Il n'a pas été facile d'appliquer cette deuxième couche car le primaire n'existe qu'en une seule couleur, ce qui rend difficile le surcouchage, on ne sait pas bien où on est passé et où on n'est pas passé.
Le 5 mai, après mes devoirs civiques, application d'une couche de polyuréthane blanche brillante au rouleau. La couche suivante sera appliquée au pistolet Airless afin d'assurer un fini parfait. Je ne me suis jamais servi de cet engin, je vous déconseille de garer votre voiture à coté, elle risque d'être un peu tâchée...

Pose d'un filet de protection afin d'éviter de sabler aussi les bateaux voisins...

Sableur équipé d'un casque alimenté en air et d'une vitre de protection à changer toutes les 10 minutes.

Quasar tout nu, mais ce n'est pas censuré...

Et voila le résultat, toutes peintures finies.

Une vue de l'arrière de Quasar. Il ne lui manque que son nom et son port d'attache...

Juju, fière de l'esthétique de sa nouvelle "maison qui va sur l'eau".

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